La dédiabolisation jusqu’à frôler l’apologie du terrorisme ?
Natacha Polony et Raphaël Glucksmann sur France Inter :
https://youtu.be/zb1DDWxYj1A?t=172
Polony dit à 2:50 : « Ce que subit Mennel risque de donner raison à Salah Abdeslam ».
Notes : Faire le jeu des musulmans qui se victimisent et justifient le terrorisme par la « persécution » de leurs coreligionnaires en France, ça ne mènera à rien. C’est reprendre leur rhétorique et dire qu’ils « risquent d’avoir raison » qui est dangereux.
Il est absurde de penser qu’on va combattre la censure en s’opposant à la censure de nos ennemis qui font eux-mêmes tout pour nous censurer dès qu’ils ont une once de pouvoir. La censure est un bras de fer : on est toujours gagnant à réclamer la censure de ceux qui se permettent des choses ou disent des choses qu’un blanc ne pourrait pas dire sans avoir de gros problèmes.
Car de deux choses l’une :
– Soit on obtient gain de cause et on attire par là toute l’attention de l’opinion publique sur le fait qu’encore une fois, ils n’ont pas été foutu de trouver un agent d’islamisation qui n’ait pas des casseroles anti-occident, conspirationniste, antisémite ou pro-terrorisme.
– Soit on peut pointer du doigt le deux poids deux mesures et le privilège de n’être pas blanc dans le domaine de la liberté d’expression.
L’erreur, c’est d’attendre comme une victime sacrificielle en espérant que la justice et l’opinion publique sera davantage indulgente si on défend nos ennemis qui s’expriment. Ça ne fonctionne qu’aux yeux des esprits très conceptuels et très peu psychologues. En réalité personne ne réfléchit comme ça : dans la vraie vie, les droits se prennent ou se combattent, mais ce n’est pas en restant sage et muet dans son coin qu’on peut gagner les privilèges du cancre et le peu d’exigence qui repose sur ses épaules. Encore moins en prenant sa défense.
Gesticuler argumentativement pour expliquer que les terroristes vont avoir raison si on censure une personne, et que donc c’est dangereux parce que tous les musulmans modérés vont adhérer plus facilement aux théories comme quoi les blancs kuffar mériteraient d’être écrasés sous des camions ou criblés de balles en plein concert, c’est vraiment le niveau zéro de la stratégie idéologique. C’est avouer qu’on cède aux djihadistes en ménageant les voilées islamistes parce qu’on a peur que les musulmans-pas-si-modérés-que-ça-du-coup écoutent la parole d’un terroriste. C’est donner un message de fragilité et de peur là où le message devrait être d’une fermeté constante.
Est-ce que Natacha Polony a peur que les blancs communautaristes se radicalisent si on continue à les censurer de partout et les diffamer avec l’argent public (associations dites antiracistes, etc) ? Non, tout simplement parce qu’elle sait bien que les blancs communautaristes ne sont pas des terroristes en puissance, et que comme tout le monde, c’est les musulmans qu’elle soupçonne de pouvoir tomber dans le terrorisme avec quelques petites contrariétés qu’on appelle aujourd’hui « persécution » quand elle touche nos chouchous enturbannés.
Sa stratégie nulle consiste à se plier face à la volonté musulmane qui fait exprès d’envoyer ses militantes déguisées en chanteuses là où ses barbus extrémistes ont failli : elle démontre à quel point la censure est un bras de fer, quand même elle se plie face à leur chantage bougnoulesque.
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