Le rappeur est arrivé dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), porte de Clichy à Paris, vers 9h30. Il n’a pas été placé en garde à vue et était entendu dans le cadre d’une audition libre, a précisé à l’AFP une source judiciaire.
Le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête pour « provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit » après la diffusion du clip. Selon l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, les faits sont passibles d’une peine maximale de 5 ans de prison et de 45.000 euros d’amende. Ce clip très violent a suscité un tollé au sein du gouvernement et dans la classe politique.
Dans cette chanson intitulée « PLB », Nick Conrad, jusqu’alors méconnu, appelle notamment à tuer « des bébés blancs » dans les crèches. « Attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands », poursuit ce rappeur.
Source : 20 minutes
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