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#Nigeria 🌍 Ă€ Lagos, des automobilistes sont pris dans un embouteillage depuis… un mois

Tiers-monde. Les chauffeurs nigérians n’en peuvent plus. Depuis un mois, ils sont bloqués dans un embouteillage monstre dans le port de Lagos. Plus globalement, c’est toute la capitale aux 20 millions d’habitants qui est saturée. Et cela pourrait avoir des conséquences désastreuses pour le pays, première économie d’Afrique.

Avant le football, la politique ou la météo, les embouteillages sont la principale source d’inquiétude et de conversation des Lagotiens. Il n’est pas rare de passer sept à huit heures par jour dans son véhicule. Les habitants de la capitale doivent composer avec les coups de klaxons frénétiques des automobilistes, les insultes et autres gesticulations des policiers. Mais rien n’y fait. La capitale est saturée, les autorités sont dépassées.

Un port au bord de l’explosion

Le port de Lagos est essentiel Ă  la vie Ă©conomique du pays. Il reprĂ©sente 70 % des recettes douanières du Nigeria. Des camions en provenance de tout le pays y convergent. Problème : leur nombre est sans cesse en augmentation et les infrastructures en piteux Ă©tat trinquent. Les travaux de rĂ©novation n’arrangent rien. Pire, les files s’allongent. Depuis un mois, des centaines de camions sont bloquĂ©s. Un enfer pour les chauffeurs qui n’osent pas quitter leur cabine. Ils dorment, mangent, vivent dans leur camion. « Aujourd’hui, ça fait un mois, deux semaines et trois jours que je suis coincĂ© dans ces bouchons. Je n’ai toujours pas dĂ©posĂ© mes marchandises« , explique Joshua David. Je ne dors pas parce que si on dort des bandes de voleurs piquent les batteries, les pneus de secours, l’essence. »

Toute la ville est concernée, même les beaux quartiers. Les routes sont dans un état désastreux. On ne compte plus les nids de poule, sans 4X4, oubliez vos déplacements. « Les routes ne tiennent pas longtemps. Cela fait partie du cahier des charges. On demande aux entreprises de construire des routes de mauvaise qualité pour qu’il faille les refaire le plus souvent possible et que les opportunités de pots-de-vin soient plus fréquentes, confie sous couvert de l’anonymat un haut fonctionnaire de l’Etat. Et comme si cela ne suffisait pas, lors de la saison des pluies, les routes se transforment en piscine. Lagos est construite en grande partie sur des marécages.

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