Après littéralement des années de scandale, d’abus et d’incompétence, le président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, a finalement été contraint de démissionner la semaine dernière. L’Afrique du Sud souffre depuis près d’une décennie de la corruption de Zuma.
Les gens avaient reporté leurs espoirs sur le nouveau président, Cyril Ramaphosa.
Hier, Ramaphosa s’est adressé au parlement du pays au Cap et a précisé que sa priorité était de réparer les divisions et l’injustice du passé, en remontant jusqu’aux colons européens originaux dans les années 1600, qui prirent les terres des tribus indigènes (ndlr : la plupart des noirs sud-africains sont les envahisseurs génocidaires du vrai peuple originel, et ils sont arrivés. En savoir plus dans cette vidéo).
Le nouveau président a la ferme intention d’expulser les fermiers blancs de leurs terres pour les donner aux Sud-Africains noirs : « L’expropriation de terres sans compensation est envisagée comme l’une des mesures que nous utiliserons pour accélérer la redistribution des terres aux Sud-Africains noirs »
Il a osé poursuivre cette déclaration en disant: « Nous allons gérer cela d’une manière qui ne va pas nuire à notre économie. »
C’est pourtant exactement ce que le Zimbabwe a fait il y a plusieurs années : cherchant à corriger les injustices coloniales et de l’apartheid dans son pays, le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a lancé un programme de redistribution des terres en 1999-2000.
Des milliers de fermes ont été confisquées par le gouvernement et les agriculteurs blancs en ont été expulsés.
Gardez à l’esprit que le Zimbabwe était connu comme le grenier de l’Afrique australe. Les fermiers blancs du Zimbabwe étaient les principaux exportateurs de nourriture de toute la région. Mais dans quelques années de la spoliation et de redistribution des terres aux noirs par Mugabe, la production alimentaire s’est effondrée.
Sans ses agriculteurs blancs professionnels et expérimentés, la nation est passée de la puissance des exportations agricoles à la dépendance des dons du Programme alimentaire mondial des Nations Unies. S’en sont suivi une crise économique de plusieurs décennies, avec une hyperinflation rendant le papier toilette plus cher que les billets du Zimbabwe.
S’il y a un modèle économique dans le monde à ne PAS suivre, c’est le Zimbabwe.
On aurait pu croire que les politiciens de l’Afrique du Sud voisine auraient eu les capacités intellectuelles de le comprendre : ils étaient aux premières loges des effets de la redistribution des terres de Mugabe, et ont dû absorber des millions de réfugiés zimbabwéens affamés qui traversaient leurs frontières.
Pourtant, c’est précisément la politique que le nouveau président attardé souhaite pour l’Afrique du Sud.
Source : Zero Hedge
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