Aubry a réclamé plus d’effectifs au sein des forces de l’ordre à Lille. Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a annoncé des effectifs policiers supplémentaires pour l’agglomération grenobloise, en proie à une hausse des violences et de la délinquance. Martine
Hisser le drapeau de la République dans chaque quartier
En déplacement à Grenoble, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, a promis plus de policiers pour la ville en proie à une hausse des violences et de la délinquance, assurant vouloir « hisser le drapeau de la République dans chaque quartier » . Depuis l’hôtel de police de Grenoble, il a ajouté ne pas être « dans l’incantation mais dans la réalisation » , annonçant dans la foulée des renforts policiers, faisant état de 35 fonctionnaires en plus pour l’agglomération grenobloise.
« Qui peut admettre que l’insécurité dégrade l’image de toute une ville, qu’elle conduise à une baisse sans précédent des prix de l’immobilier comme me l’ont dit ce matin ses habitants ? Si je suis venu ici c’est pour vous dire que l’État prendra ses responsabilités » , a martelé Gérard Collomb.
Plus tôt dans la journée, le ministre de l’Intérieur a rendu hommage à Kévin Noubvissi et Sofiane Tadbirt , tués de plusieurs coups de couteau par une bande armée à Echirolles dans l’agglomération grenobloise en 2012.
On n’est plus dans une République
Martine Aubry a réclamé plus d’effectifs au sein des forces de l’ordre, ce vendredi, réagissant à plusieurs faits divers, notamment l’attaque d’un bus à Angoulême (Charente) par des hordes de jeunes violents. « Il faut absolument que nous ayons plus de policiers nationaux mais aussi de CRS, a-t-elle estimé lors d’une conférence de presse. Non pas que je sois une fan absolue des CRS partout mais dans certains cas, je pense aux tours de Lille-sud qui sont tenues par des dealers. »
« Il n’est pas pensable que dans une ville, il y ait des tours où des assistantes sociales, des médecins ne puissent plus renter, où les amis, les parents, les familles qui y habitent ne puissent plus rentrer, je dis que ce n’est plus possible », a-t-elle martelé. Et d’affirmer : « On n’est plus dans une République, voilà. »
La maire de Lille, ancienne candidate à la primaire socialiste de 2011, a néanmoins rejeté l’idée d’une police municipale armée, estimant que la sécurité des citoyens relevait du « rôle de l’Etat ».
Sources : bfmtv, Le Parisien
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