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🇫🇷 Paris 18 : Karim et son collègue policier de la BAC rackettaient les dealers et cachaient l’argent en AlgĂ©rie

Le principal suspect, Karim M., est un brigadier de 45 ans qui aurait fait plusieurs allers-retours entre la France et l’Algérie pour y dissimuler le produit du trafic.

Les Jours

À la préfecture de police, l’affaire est jugée très sensible, tant il est rare qu’un policier soit placé en détention provisoire.

Et l’histoire n’est pas terminĂ©e : en plus des deux policiers, deux autres hommes ont Ă©tĂ© mis examen hier. D’autres policiers de la bac du 18ème arrondissement pourraient ĂŞtre convoquĂ©s prochainement.

Europe 1

Deux fonctionnaires de police de la « Bac Â» du 18e arrondissement de Paris, dont l’un a Ă©tĂ© Ă©crouĂ©, ont Ă©té mis en examen vendredi pour « trafic de stupĂ©fiants Â» et « corruption Â», soupçonnĂ©s d’avoir rackettĂ© des dealers, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

Présentés à un juge d’instruction parisien, les deux policiers se sont vu notifier de lourdes mises en examen pour des chefs de corruption passive par personne dépositaire de l’autorité publique, trafic de stupéfiants, blanchiment, vol, détournement de fichiers de police, faux en écriture publique et association de malfaiteurs, a détaillé la source judiciaire.

Le brigadier, âgĂ© de 45 ans, et son collègue, un gardien de la paix de 38 ans, tout deux fonctionnaires de la brigade anticriminalitĂ© du 18e arrondissement, sont soupçonnĂ©s d’avoir « protĂ©gĂ© des trafiquants de stupĂ©fiants contre rĂ©munĂ©ration Â» et d’avoir blanchi l’argent ainsi obtenu, a expliquĂ© Ă  l’AFP une source proche du dossier.

« Ils revendaient des informations sur les dispositifs policiers de lutte antidrogue et rackettaient les dealers Â», a ajoutĂ© une source proche de l’enquĂŞte.

L’affaire, partie d’une dĂ©nonciation pour des soupçons de corruption visant le brigadier de police avait conduit le parquet de Paris Ă  ouvrir en 2018 une enquĂŞte prĂ©liminaire confiĂ©e Ă  l’Inspection gĂ©nĂ©rale de la police nationale (IGPN), la « police des polices Â». Les investigations se sont ensuite poursuivies sous l’autoritĂ© d’un juge d’instruction qui a donc procĂ©dĂ© Ă  ces mises en examen vendredi.

AFP via actu.fr via fdesouche


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