- « La première image que les touristes ont, en arrivant à Paris, plus belle ville du monde, ce sont les tentes, les réfugiés, les toxicos », déplore un chauffeur de taxi, qui prend d’autres axes pour entrer à Paris.
- D’autres préfèrent y passer en expliquant la situation.
- Fin avril, Anne Hidalgo et douze autres maires ont lancé un appel à l’Etat pour dénoncer la situation « indigne » dans le nord-est de la capitale.
« La première image que les touristes ont, en arrivant à Paris, plus belle ville du monde, ce sont les tentes, les réfugiés, les toxicos… Quand je peux, j’évite au maximum de passer par la Porte de la Chapelle », affirme Mordi, 53 ans, chauffeur de taxi entre l’aéroport Roissy Charles de Gaulle et la capitale, depuis plus de 20 ans.
« Depuis un an, je privilégie la porte de Clichy ou la porte d’Asnières, surtout le soir et la nuit », poursuit-il, avant de préciser auprès de 20 Minutes : « Quand je n’ai vraiment pas le choix, je passe par la porte de la Chapelle, mais je vois que les touristes ne sont pas rassurés, qu’ils ont peur. Moi aussi finalement. Il y a une certaine agressivité des gens à la rue. Ce n’est agréable pour personne », déplore-t-il. Un cas isolé ?
Source : 20 min
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