La manifestation du 1er-Mai s’est avĂ©rĂ©e particulièrement tendue Ă Paris, ou près de 40 000 personnes ont dĂ©filĂ©, selon un comptage indĂ©pendant effectuĂ© par des mĂ©dias. En marge du cortège, de nombreux heurts ont eu lieu entre black blocs et forces de l’ordre. Certains manifestants n’auraient pas hĂ©sitĂ© Ă s’introduire au sein de l’hĂ´pital de la PitiĂ©-SalpĂŞtrière, dans le XIIIe arrondissement de Paris. (…)
Interrogée par France Inter, Marie-Anne Ruder, la directrice de la Pitié-Salpêtrière, a donné plus de détails sur la tentative d’intrusion : « J’ai été informée peu après 16 h par l’agent de sécurité (…), que des individus tentaient de forcer la grille », explique-t-elle. « Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et des dizaines de personnes étaient en train d’entrer dans l’enceinte de l’hôpital », poursuit-elle. Elle dit avoir aperçu « des gilets jaunes, des manifestants en tenue civile, et des personnes au visage entièrement masqué ». Sans pouvoir les « raisonner », elle a vu des individus monter vers le service de réanimation chirurgicale, au premier étage. Une dizaine de médecins, infirmiers, aides-soignants et internes ont alors réussi à bloquer la porte d’accès avant l’arrivée des policiers dix minutes plus tard. « Le personnel est profondément choqué que l’hôpital puisse devenir une cible. C’était un moment très douloureux pour toutes les personnes qui ont vécu cette intrusion violente et brutale », conclut Marie-Anne Ruder.
En pénétrant, ce mercredi soir, dans l’hôpital pour rendre visite à des policiers blessés, Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, a confirmé que « des gens ont attaqué un hôpital, des infirmières ont dû préserver le service de réanimation, nos forces de l’ordre sont immédiatement intervenues pour sauver ce service ».
Source : letelegramme.fr
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