Environ 2000 migrants tentent de survivre dans les rues de Paris. Deux journalistes ont passé 24 heures dans la capitale française, à la Porte d’Aubervilliers, là où la plupart de ces sans-abri se retrouvent. C’est un soir comme les autres près du périphérique à Paris. A 23h30, la course contre la montre commence pour les rares bénévoles qui maraudent la nuit pour apporter une aide d’urgence aux migrants en déroute.Chaque soir, ces deux jeunes femmes doivent prioriser la misère. « On est obligés de sélectionner qui, selon nous, est le plus vulnérable pour avoir une plus grosse couverture ou une petite parce qu’on n’a pas les stocks« , indique Julie Lavayssière, membre de l’association Utopia 56. Les années ont passé, les plaintes des voisins et les évacuations aussi. Vers 1h00 du matin, une famille monte sa tente à toute vitesse pour abriter deux enfants. Ils parlent persan. […] « Les migrants sont totalement invisibilisés (…) Plus personne ne se plaint, plus personne ne porte plainte. Il y a moins de policiers pour les expulser vu qu’ils ne dérangent plus personne là où ils sont« , poursuit Julie Lavayssière.
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