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🇫🇷 Paris, une ville tiers-mondisée par ses nouveaux habitants

Paris n’est ni Calcutta, ni Phnom Penh, ni Kinshasa. Mais tout de même, voilà la capitale d’une des premières puissances du monde confrontée à des problématiques que l’on croyait réservées à des pays en développement.

Car y vivent des gamins des rues qui n’ont trouvĂ© pour seul refuge qu’un parc et de la colle Ă  sniffer pour s’en Ă©chapper de courts instants. Pas Ă  Bucarest, Ă  Paris. Il y a mĂŞme des lieux qui vous font penser Ă  des dĂ©cors de films postapocalyptiques, comme cette « colline du crack Â» oĂą se croisent des ombres d’hommes qui vont en s’effaçant un peu plus Ă  chaque nouvelle pipe inhalĂ©e. Pas au cinĂ©ma, Ă  Paris.

Il est donc une ville, bien rĂ©elle, peuplĂ©e d’habitants, bien rĂ©els eux aussi, qui ont parfois le sentiment d’évoluer dans une Ă©mission de tĂ©lĂ© aux titres racoleurs, façon Bernard de la Villardière. Une ville dans laquelle se tiennent des marchĂ©s improvisĂ©s Ă  mĂŞme les trottoirs oĂą l’on s’échange des produits alimentaires pĂ©rimĂ©s. Une ville oĂą la prostitution s’est installĂ©e dans des salons de massage qui se sont multipliĂ©s aussi sĂ»rement que les « malaises voyageurs Â» sur la ligne 13 du mĂ©tro. Si, vous savez, celle Ă  bord de laquelle une Nathalie Kosciusko-Morizet en campagne prĂ©tendait connaĂ®tre des « moments de grâce »… Alors que ses usagers vous le diront : l’emprunter, c’est d’abord expĂ©rimenter le sort d’un veau dans une bĂ©taillère.

Source : Marianne


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