La peste noire a été diagnostiquée à deux reprises ces derniers mois en Asie, notamment en Chine. Près de 50 000 cas ont été a révélé depuis une vingtaine d’année.
La peste pneumonique est la plus rare mais la plus virulente des formes de peste, avec une transmission possible d’une personne à l’autre via une simple toux.
«Conformément aux règles sanitaires internationales, les autorités chinoises ont notifié ces deux cas à l’OMS et partagé les informations à leur sujet», a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ils ont été hospitalisés dans un établissement du district de Chaoyang, dans l’est de la capitale chinoise qui compte plus de 20 millions d’habitants, selon l’agence de presse Xinhua.
Les autorités chinoises s’efforcent d’éviter tout mouvement de panique en bloquant le mot-dièse «Pékin confirme le traitement de cas de peste» sur les réseaux sociaux. Mais les commentaires continuent : «j’aimerais bien savoir comment ces deux-là sont arrivés à Pékin : en train, en avion ou en voiture ?» s’interrogeait un internaute sur le réseau Weibo.
Un autre établissait un rapprochement avec les animaux du zodiaque chinois : «La grippe aviaire pendant l’année du Coq, la grippe porcine pour l’année du Cochon et l’an prochain, c’est l’année du Rat… la peste arrive !»
Les cas de peste sont rarement signalés en Chine mais en Mongolie voisine, un homme et une femme en sont mortes en mai, après avoir consommé des rognons de marmotte crus, qui peut véhiculer la bactérie Yersinia pestis, responsable de la peste.
En Chine même, une personne est décédée de la peste bubonique en 2014 dans la province du Gansu. La victime avait découpé une marmotte morte, possiblement contaminée, pour nourrir son chien. Des cas de peste pulmonaire mortels avaient été signalés au Tibet en 2009 et 2010.
En savoir plus sur Notre Quotidien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.