Le secret autour de l’affaire était jusque-là bien gardé, les autorités portugaises craignant un impact négatif sur le tourisme. Mais elle vient d’éclater et c’est l’hebdomadaire portugais Sol qui en révèle les contours. En mai dernier, lors de sa visite au sanctuaire de Fatima, le pape François a échappé, à son insu, à un attentat préparé par un Marocain.
Résidant au Portugal et marié à une sapeuse-pompière portugaise, l’homme était sous surveillance. Son plan a été divulgué après qu’il a été pris en train de faire des achats suspects de nitrate, une substance utilisée dans la fabrication des bombes artisanales. Son épouse et complice, une pompière de la ville d’Ourem, devait s’infiltrer dans l’ambulance qui se trouve toujours proche du pape, mais elle a échoué dans son entreprise.
Le suspect a été expulsé vers le Maroc tandis que sa femme a été renvoyée du service des sapeurs-pompiers et s’est séparée de lui.
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