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Procès, Lyon : pour Marin, «revoir son agresseur multirécidiviste musulman a été d’une violence inouïe»

Le procès de l’agresseur présumé du jeune Marin, atteint aujourd’hui de lésions cérébrales irréversibles, a commencé ce mercredi à huis clos. Une épreuve très difficile pour la victime.

Un jeune homme qui avance dans les couloirs du tribunal de Lyon, marchant avec difficulté, appuyé au bras de sa mère, ne dissimulant rien de son handicap ni des terribles cicatrices toujours visibles sur son crâne. Marin, 22 ans, s’est présenté mercredi matin au début du procès de son agresseur musulman, 19 ans aujourd’hui, qui, par la violence de ses coups, l’a rendu infirme à vie.

Le 11 novembre 2016 à la Part-Dieu, à Lyon, parce qu’il a défendu un couple en train de se faire insulter par un musulman menaçant juste parce qu’ils s’embrassaient, Marin, 20 ans à l’époque, a été littéralement massacré à coups de béquille. Son bourreau s’est acharné sur lui, le laissant pour mort. Opéré quatre fois, Marin ne ressemble plus aujourd’hui à la photo maintes fois diffusée après le drame, où le jeune étudiant brillant de Sciences-po sourit à la vie.

Le témoignage marquant de la compagne de Marin

Le procès, qui doit durer trois jours, s’est ouvert mercredi à huis clos, en raison de la minorité de l’accusé au moment des faits. A l’interruption de séance de la mi-journée, la mère de Marin, Audrey, s’est brièvement exprimée : « C’est très difficile, très éprouvant. Revoir son agresseur a été d’une violence inouïe pour Marin », selon ses propos rapportés par le quotidien régional « le Progrès ». Le jeune homme a dû ensuite se reposer.

Dans la matinée, l’accusé a été interrogé sur son passé et, au cours de la journée, plusieurs témoins ont été auditionnés. Le couple pris à partie par un groupe de garçons, dont l’agresseur, est revenu sur ces instants dramatiques.

Le directeur d’enquête a expliqué comment les investigations ont permis d’identifier puis d’interpeller l’accusé. C’est surtout le témoignage de la compagne de Marin qui a marqué l’audience d’hier. Elle était avec lui au moment de l’agression. Elle a raconté comment cette journée devait être une fête, puisque le 11 novembre est le jour de son anniversaire et qu’ils avaient prévu de le célébrer le soir même.

Via Le Parisien


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