Le pouvoir par les larmes. Une pétition exige la destruction immédiate de la fresque jugée « raciste » !
L’Assemblée nationale, si elle ne brille pas par sa diversité, abrite de nombreuses œuvres. L’« Histoire en peinture de l’Assemblée nationale » d’Hervé di Rosa en est une. Parmi les fresques de cette série, que son auteur déposa en 1991 sur les murs du Palais Bourbon, on trouve un épisode consacré à la première abolition de l’esclavage, celle de l’An II.
Pour commémorer cet événement et l’inscrire dans la glorieuse chanson de geste républicaine, les autorités culturelles de l’époque n’ont pas trouvé mieux qu’une imagerie hésitant entre Banania et « Tintin au Congo« . Ces lèvres surdimensionnées sont certes la signature de la « dyromythologie », l’univers fantastique que di Rosa a forgé au croisement des mondes de l’enfance, de la BD et de la science-fiction. Néanmoins, il faut être singulièrement ignorant – ou mal intentionné – pour ne pas voir l’offense qu’elles constituent dans ce contexte. Et que dire de ces yeux exorbités, de ces sourires béats et carnassiers ? Il n’existait donc aucun street artist capable de répondre à la commande de l’Assemblée nationale sans réduire les Noirs à une vision humiliante et déshumanisante ? (boire la suite des larmes de gauchistes sur nouvelobs.com)
I took this pic on March 8th, 2018, when my film screened @ the French National Assembly. This #DiRosa frescoe “celebrates” the 1794 abolition of slavery in 🇫🇷 . This is at the French National Assembly. #palaisbourbon #france #blackfrance #FranceNoire #howdoyousaycrazyinFrench pic.twitter.com/y3KHZkeGQ3
— Mame-Fatou Niang (@MariannesNoires) 2 avril 2019
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