La famille de Maïa, petite fille âgée d’un an et demi et atteinte d’une maladie rare, a lancé un appel aux dons de moelle osseuse, alors qu’elle a moins d’une chance sur un million de trouver un donneur.
« Vous avez entre 18 et 50 ans, vous êtes en bonne santé et vous avez des origines européennes ET asiatiques ? Accepteriez-vous de faire une prise de sang pour savoir si vous pourriez être compatible pour faire un don de moelle osseuse et sauver notre petite Maia ? », écrit sur Facebook la tante de la petite fille. En deux semaines, le message a été partagé plus de 1 300 fois. Le post a aussi été traduit en anglais et partagé à l’étranger par des amis de la famille.
Moins d’une chance sur un million de trouver un donneur
Problème, trouver un donneur est très difficile. Pour qu’une greffe ait des chances de réussir, il faut que la compatibilité entre donneur et receveur soit parfaite, soit proche de 100%. Cela veut dire qu’ils doivent partager la même histoire génétique. Les chances de trouver la perle rare ne sont que d’une sur un million, sauf lorsqu’il s’agit des frères et sœurs où la probabilité est d’une chance sur quatre. Malheureusement pour Maïa, son grand frère, âgé de 5 ans, n’est pas compatible. « La génétique en a décidé autrement », soupire leur mère.
Les origines franco-népalaise de la petite fille réduisent encore un peu plus les chances de trouver une personne compatible, ayant le même type HLA. « Dans l’idéal, il faudrait un donneur franco-népalais, comme elle, pour maximiser les chances de compatibilité », explique sa mère. « C’est pour cela qu’on a pris les devants et qu’on a lancé un appel sur Facebook. On se dit que plus il y aura de personnes à faire un don, plus il y aura de monde inscrit sur le fichier des donneurs et donc une chance de trouver une personne compatible avec Maïa ».
Source : Ouest France
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