AprĂšs la tuerie de la prĂ©fecture de police en 2019, lâhomme avait Ă©tĂ© signalĂ© en interne, et mutĂ© dans un service moins sensible.
Un capitaine de police musulman, un temps suspendu pour des soupçons de radicalisation aprĂšs la tuerie de la prĂ©fecture de police en 2019, a obtenu de la justice lâannulation des mesures prises Ă son encontre, selon un jugement rendu vendredi, rĂ©vĂ©lĂ© par France Inter et consultĂ© par lâAFP samedi.
«Nous nous rĂ©jouissons que le tribunal administratif ait relevĂ© lâĂ©vidente illĂ©galitĂ© des dĂ©cisions du ministre de lâIntĂ©rieur», a rĂ©agi auprĂšs de lâAFP lâavocat du requĂ©rant, Me Anass Khafif, dĂ©nonçant «lâabsolue nullitĂ© des preuves sur lesquelles le ministre de lâIntĂ©rieur sâest fondé». Policier depuis 2004 et converti Ă lâislam, HervĂ© C., 41 ans, travaillait depuis juin 2019 au Fichier judiciaire national automatisĂ© des auteurs dâinfractions terroristes (FIJAIT) Ă la police judiciaire de Paris.
AprĂšs le drame du 3 octobre 2019, quand un informaticien de la prĂ©fecture de police de Paris converti Ă lâislam avait tuĂ© quatre de ses collĂšgues, HervĂ© C. sâĂ©tait retrouvĂ© parmi les agents de la PP ayant fait lâobjet dâun signalement en interne, car susceptibles de prĂ©senter un risque de dangerositĂ© en raison de leur radicalisation. Il sâĂ©tait vu retirer son arme de service le 10 octobre puis il avait Ă©tĂ© suspendu par un arrĂȘtĂ© du ministĂšre de lâIntĂ©rieur le 28 octobre 2019, avant dâĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ© le 28 fĂ©vrier 2020, mais mutĂ© comme chef de groupe fraude fiscale et TVA.
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