Immonde humanisme judiciaire. En septembre, les faits avaient provoquĂ© une indignation gĂ©nĂ©rale. OccupĂ©s Ă ranger leur matĂ©riel après une intervention, les pompiers ne remarquent pas les deux jeunes qui se sont approchĂ©s de leur camion. (…)
L’un d’eux, monté sur le marchepied, passe le bras par la fenêtre ouverte dans le but d’entrer dans la cabine. Témoin de la scène, un couple prévient les pompiers. Mais les représailles sont lourdes pour ces passants : un des voleurs, le plus jeune, fonce vers l’homme et lui assène plusieurs coups de poing. En tentant de s’interposer, la femme est elle aussi victime de coups, à la hanche et au bras.
AlertĂ©s, les pompiers s’approchent mais sont insultĂ©s et menacĂ©s. Ă€ plusieurs reprises, l’un des agresseurs porte sa main dans son dos, laissant penser qu’il dĂ©tient une arme. Ils finissent par prendre la fuite et sont retrouvĂ©s quelques jours plus tard (…)
« On ne peut pas parler de ces faits, aussi graves soient-ils, sans parler de leur personnalité », plaide un des avocats de la défense. Il rappelle le parcours de vie chaotique de ces deux Afghans, venus se réfugier en France pour fuir la guerre dans leur pays.
Le tribunal a condamné le plus jeune à quatre mois de prison, ainsi qu’à une amende de 150 €. Le plus âgé a écopé d’une peine de cinq mois de prison
Source :Â Ouest FranceÂ
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