Une cinquantaine d’islamistes radicaux en fin de peine sortiront de prison dans les prochains mois.
En Bretagne comme ailleurs, les services de renseignement croulent sous le nombre de dossiers de « radic » (islamistes radicaux dans le « jargon police »). Dans la région rennaise, les gendarmes mais aussi les Renseignements territoriaux (RT) et la DGSI sont les trois principaux services chargés de les « traiter ».
Leur rôle est de placer le « curseur ». S’il y a des craintes de passage à l’acte ou de départ en Syrie, le dossier passe en milieu « fermé » à la DGSI. Sinon, ce sont les policiers des RT, aidés par le groupe zonal d’appui et de recherche (27 agents), qui se chargent de la surveillance. Les trois services le constatent. Ils ont fort à faire.
« De plus en plus de radicalisés »
« Il y a de plus en plus de radicalisés », confirme un policier inquiet. Combien ? Difficile à dire : « Côté police, assurément une centaine de personnes en Bretagne », estime une source judiciaire en rappelant que la gendarmerie suit aussi bon nombre de dossiers.
La situation ne devrait pas s’arranger dans les mois qui viennent. Une cinquantaine d’islamistes radicaux en fin de peine sortiront de prison. A Rennes, en juin, le cas de Djamel Beghal a retenu l’attention. Comme l’a révélé Le Mensuel de Rennes, celui qui est considéré comme le mentor des frères Kouachi est parti du centre pénitentiaire de Rennes-Vezin le 16 juillet.
Source :Â Letelegramme
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