Le 10 août 2019, le financier américain accusé de trafic sexuel Jeffrey Epstein est retrouvé mort en prison. La veille étaient rappelés les noms de personnalités accusées de complicité. Parmi eux, Jean-Luc Brunel, agent de mannequin français.
Jeffrey Epstein, financier milliardaire que le Vanity Fair américain surnommait « le talentueux Mr. Epstein » dans un article en 2011, a été retrouvé mort dans sa cellule le 10 août 2019 après son arrestation le 8 juillet dernier. Accusé de trafic sexuel notamment de mineures, l’enquête indique pour l’instant qu’il s’agit d’un suicide.
Alors que se multiplient les théories d’un complot, le petit monde de la mode se voit passer au microscope. En effet, depuis l’arrestation d’Epstein, l’industrie est mêlée à l’un des plus grands scandales de l’été, notamment à cause du lien qu’Epstein entretenait avec Leslie Wexner, patron controversé de Victoria’s Secret, mais aussi avec Jean-Luc Brunel, patron de l’agence de mannequins MC2 située à Miami.
Jean-Luc Brunel, la mode pour couverture
« Mon agent s’appelait Jean Luc Brunel. Il a essayé de coucher avec moi quand j’étais enfant. Il m’a donné de la drogue. Il est grand temps que cela se sache. » C’est par ces mots que Zoë Brock, mannequin australien installé à Paris dans les années 90 conclut, le 18 octobre 2017, son article intitulé « The Model Agent » (L’agent de mannequin). Dans ce papier, Brock raconte comment, alors qu’elle était âgée de 17 ans, Jean-Luc Brunel chez qui elle vivait parce que son agence parisienne et sa mère la pensait plus en sécurité, a essayé d’abuser d’elle à plusieurs reprises.
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