L’OIM se réunit avec des experts pour débattre de la migration environnementale et de la réintégration résistante au climat des migrants de retour.
Rabat – En Afrique de l’Ouest, tout porte à croire que les défis environnementaux sont les moteurs de la migration depuis les zones rurales, où les moyens de subsistance dépendent grandement des ressources naturelles (agriculture, exploitation minière et pêche).
Dans le même temps, ces défis ont un impact sur la pérennité de la réintégration pour les migrants de retour, limitant leurs perspectives de subsistance et la disponibilité des ressources naturelles comme l’eau et la terre, et la nourriture. […]
Les directives mondiales à venir donneront une orientation pratique et non-contraignante aux responsables politiques et aux professionnels pour promouvoir la réintégration comme moyen de lutter contre l’impact du changement climatique et des autres défis environnementaux dans les pays vers lesquels les migrants retournent, tout en contribuant à la réintégration durable des rapatriés.
Contribution du gouvernement français et de l’OIM au travail de la Plateforme sur les déplacements liés aux catastrophes, le projet est une réponse innovante aux engagements politiques internationaux visant à répondre aux moteurs environnementaux de la migration, tels que ceux pris dans l’Accord de Paris 2015 sur le climat lors de la COP21 et le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières en 2018. Il traite également des engagements internationaux pris par l’Union européenne et les Etats africains lors du Sommet de Valletta sur la migration « 2015 » en vue d’ « améliorer la coopération sur le retour et la réintégration durable. »
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