ne minute et quarante-neuf secondes. Dans ce livre qui sort le 2 octobre, Riss revient sur l’attentat de Charlie Hebdo perpĂ©trĂ© le 7 janvier 2015. Les dessinateurs Cabu, Charb, HonorĂ©, Tignous et Wolinski, la psychanalyste Elsa Cayat, l’Ă©conomiste Bernard Maris, le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb, le correcteur Mustapha Ourrad, Michel Renaud et FrĂ©dĂ©ric Boisseau y ont perdu la vie.
Le dessinateur, invitĂ© Ă l’antenne de RTL ce mardi 1er octobre, revient sur cette journĂ©e d’horreur. « On meurt un peu ce jour. Il y a quelque chose en vous qui meurt, de dĂ©truit, c’est certain », explique-t-il en se comparant Ă Â un arbre, « à moitiĂ© vivant, Ă moitiĂ© mort, avec des branches vertes et d’autres qui sont mortes pour toujours ».
Ă€ ceux qui critiquent les caricatures de Charlie Hebdo, Riss les qualifie de « collabos ». « Ce terme je l’utilise parce que je pense que quand on est confrontĂ© Ă une idĂ©ologie totalitaire, il y a des choix Ă faire. Il faut prendre des positions et des gens s’accommodent de ça. Ils trouvent toujours des raisons d’attĂ©nuer ce qui se passe. Le mot collabo, ce n’est pas forcĂ©ment une collaboration, mais le fait de s’accommoder et de fait, on devient collabo », explique-t-il.
« On se sent un peu trahi » par « une partie des intellectuels », « une partie de la gauche », une « partie des Ă©lites », ajoute le directeur de la rĂ©daction de Charlie Hebdo sans donner de nom. Pour le dessinateur, la RĂ©publique « n’est pas Ă l’aise » avec « les questions de communautarisme ».
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