La France héberge encore des dizaines d’anciens militants d’extrême-gauche condamnés par l’Italie pour des actes commis pendant les années de plomb, en vertu de la « doctrine Mitterrand »
Alors que l’ensemble de la classe politique italienne a célébré l’arrestation lundi de Cesare Battisti en Bolivie, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a annoncé qu’il ne s’agissait « que d’un début » et que le gouvernement allait continuer à traquer les anciens militants d’extrême-gauche condamnés pour des actes commis dans les années 1970, connues comme les « années de plomb » en Italie.
Dans le viseur de Salvini se trouve la France, terre d’asile pour de nombreux anciens des Brigades Rouges et d’autres groupes s’étant livrés à la lutte armée. « La fête est finie pour les délinquants. À présent, nous attendons qu’Emmanuel Macron nous rende les délinquants qui se sont réfugiés en France pour échapper à la justice italienne », a-t-il dit, peu après que Cesare Battisti eut été transféré dans la prison de haute sécurité d’Oristano.
Source :Â SudOuest
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