Pionnier de la transplantation cardiaque, Terence English fixe la première xénogreffe d’un cœur de porc sur un humain d’ici à trois ans. Son équipe va procéder dès cette année à la transplantation d’un rein porcin sur un malade.
Et si le porc constituait une réponse pour des malades en attente d’une transplantation d’organe? L’idée n’est pas nouvelle. Depuis de longues années, déjà, la communauté médicale et scientifique a repéré d’intéressantes concordances entre certains organes humains et porcins, comme le cœur en particulier.
Il y a deux ans, en août 2017, des chercheurs de l’université d’Harvard ont ouvert la voie à la réalisation de xénogreffes en annonçant avoir partiellement résolu la question essentielle du rejet de tissus porcins par le corps humain grâce à la manipulation génétique. Un premier grand pas dévoilé dans la revue Science qui doit se traduire, cette année, par une expérience grandeur nature révélée cette semaine par le chirurgien britannique Terence English.
Il y a deux ans, en août 2017, des chercheurs de l’université d’Harvard ont ouvert la voie à la réalisation de xénogreffes en annonçant avoir partiellement résolu la question essentielle du rejet de tissus porcins par le corps humain grâce à la manipulation génétique. Un premier grand pas dévoilé dans la revue Science qui doit se traduire, cette année, par une expérience grandeur nature révélée cette semaine par le chirurgien britannique Terence English.
Un rein de porc transplanté sur un humain cette année
Pionnier de la transplantation cardiaque, ce spécialiste âgé de 87 ans a annoncé qu’un membre de son équipe allait procéder à la greffe d’un rein de porc sur un humain. « Si ça marche avec un rein, ça marchera avec un cœur », veut croire Terence English qui, dans un rapport scientifique publié lundi par « The Guardian », considère que les premières xénogreffes cardiaques pourront être réalisées d’ici à seulement trois ans.
La dépêche
En savoir plus sur Notre Quotidien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.