Les rĂ©fugiĂ©s musulmans qui s’attendaient Ă ĂȘtre accueillis Ă bras ouverts vont ĂȘtre déçus. LâarrivĂ©e de centaines de YĂ©mĂ©nites a suscitĂ© une vague dâopposition qui a donnĂ© naissance Ă ce qui est considĂ©rĂ© comme le premier mouvement anti-migrants organisĂ© par la CorĂ©e du Sud.
« Faisons sortir les faux rĂ©fugiĂ©s ! » a-t-il Ă©tĂ© scandĂ© le 30 juin lors dâun rassemblement. Il y a eu des manifestations Ă Jeju et ailleurs, y compris Ă SĂ©oul, pendant l’Ă©tĂ©.
« DÚs leur plus jeune ùge, ils apprennent à traiter les femmes comme des esclaves sexuelles et à les battre à leur guise », raconte au New York Times Yang Eun-ok, chef de file de la manifestation de Jeju. « Ils peuvent prendre de nombreuses femmes et produire de nombreux enfants. Maintenant, il y en a 500. Dans 10 et 20 ans, combien y en aura-t-il ? »
Une ßle paradisiaque qui va accueillir les réfugiés yéménites
Jeju, en CorĂ©e du Sud, est une Ăźle subtropicale connue pour ses eaux turquoises, ses plongeuses et ses terrains de golf. Cela fait de nombreuses annĂ©es une destination de choix pour les jeunes mariĂ©s en CorĂ©e du Sud. Cependant, il a rĂ©cemment reçu des demandeurs d’asile fuyant le YĂ©men.
La rĂ©ponse Ă l’afflux de demandeurs d’asile a Ă©tĂ© une opposition avec une pĂ©tition en ligne rassemblant 714 000 sympathisants demandant au prĂ©sident Moon Jae-in de cesser d’emmener des demandeurs d’asile.
Un nombre record de signatures pour une telle pĂ©tition. M. Moon s’est engagĂ© Ă rĂ©viser les lois afin de renforcer le contrĂŽle des demandeurs d’asile.
Des arrivĂ©es qui s’accĂ©lĂšrent au mĂ©pris de l’avis du peuple sud-corĂ©en
Le nombre de Yéménites arrivant a considérablement augmenté, passant de 51 en 2017 à 561 début 2018. Le 1er juin, la Corée du Sud a ajouté le Yémen à la liste des 11 pays nécessitant un visa pour entrer à Jeju.
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