Selon les statistiques de la police rĂ©gionale, 56,9% de la criminalitĂ© dans la ville allemande de Sigmaringen ont Ă©tĂ© commis par des demandeurs d’asile l’annĂ©e dernière. Les chiffres reflètent les «vrais crimes», car les infractions aux lois sur l’immigration ont Ă©tĂ© exclues, rapporte le quotidien Schwäbische.
La criminalitĂ©, en particulier les crimes liĂ©s Ă la drogue (+69,6%) et le vol Ă l’Ă©talage (+44,8%), a fortement augmentĂ© en raison de la criminalitĂ© des migrants. Mais d’autres crimes plus graves ont Ă©galement augmentĂ© de façon significative, comme la criminalitĂ© de rue (+33,5%), les voies de fait (+39,5%) et les infractions sexuelles (+14,7%).
Par consĂ©quent, le ministère de l’IntĂ©rieur de la rĂ©gion a Ă©laborĂ© un plan de sĂ©curitĂ© pour Sigmaringen, un groupe spĂ©cial d’enquĂŞteurs. Le groupe a rĂ©cemment arrĂŞtĂ© 21 rĂ©cidivistes parmi les demandeurs d’asile.
La consommation publique massive d’alcool par certains demandeurs d’asile, notamment Ă la gare, irrite les rĂ©sidents locaux. En consĂ©quence, le maire Schärer a demandĂ©Â des cours de prĂ©vention obligatoires pour les demandeurs d’asile qui ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s Ă plusieurs reprises pour abus d’alcool.
Mais selon le maire, il y a aussi des limites: «Nous avons des cours de prĂ©vention. Mais un demandeur d’asile ne peut ĂŞtre contraint de le faire, pas plus qu’un citoyen de Sigmaringen. Ils ne sont pas internĂ©s ici.  »
Source traduction Les Observateurs.ch
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