« Suédois, pourquoi ne comprenez-vous pas que les Somaliens et les autres musulmans sont ici pour s’emparer de votre pays ? » prévient l’ex-Musulmane Mona Walter.
Leila Ali Elmi, une Somalienne de 30 ans, a été élue au Parlement suédois récemment. Elle a fait campagne en somalie sans prononcer un seul mot en suédois.
La majorité des Suédois croit toujours que tous ceux qui viennent en Suède adopteront les valeurs suédoises et sont impatients de faire partie de notre société, d’embrasser tout ce qui est suédois et de s’appeler Suédois.
Alors que nous croyons ou prétendons que tout fonctionnera ensuite pour le mieux, les musulmans gagnent lentement de plus en plus de terrain.
Le fait que Leila Ali Elmi ait remporté l’un des deux sièges parlementaires sur la liste de Göteborg a même surpris son propre parti. Le Parti Vert l’avait inscrite au 21e rang, ce qui signifie normalement qu’elle n’avait aucune chance d’être élue députée. Mais Leila Ali Elmi vit dans la zone de non-droit de Hammarkullen, où vivent des milliers de Somaliens, et elle a mené toute sa campagne depuis son pays. Elle a obtenu 1 467 voix, ce qui fait d’elle la femme politique Verte la plus populaire de Göteborg.
Leila Ali Elmi: « Je ne sais pas ce que je veux accomplir »
Lors d’une entrevue à la radio publique suédoise, on a demandé à Leila Ali Elmi ce qu’elle voulait accomplir au Parlement. Alors qu’elle est élue dans un parti écologiste, elle n’a pas dit un mot des questions environnementales :
« Je ne sais pas ce que je veux accomplir. L’important pour moi, c’est que nous [les Somaliens] soyons représentés, c’est super important. Je veux que « la zone » ait une voix au parlement. »
On lui a également demandé pourquoi elle a écrit sur Facebook qu’elle ne voulait représenter que les Somaliens.
« Les Suédois somaliens sont des citoyens suédois et nous avons des questions spécifiques, comme les difficultés et la discrimination. Nous avons besoin d’une voix. »
Mona Walter : « j’ai tenté d’expliquer aux Suédois l’objectif des musulmans, ils se détournent »
Mona Walter est également somalienne. Elle est arrivée en Suède dans les années 90. En Somalie, elle n’avait jamais été religieuse, mais ici elle était plus ou moins obligée d’aller à la mosquée et de porter un hijab. Après quelques années, elle s’est rebellée, a quitté l’Islam et est devenue athée. Finalement, elle a fini par croire en Jésus et s’est convertie au christianisme.
« Pendant de nombreuses années, j’ai essayé de faire comprendre aux Suédois ce qu’est l’objectif musulman : prendre le pouvoir dans votre pays. La première chose qu’ils feront sera d’exiger des tribunaux de la sharia, tout comme au Royaume-Uni. »
Mais les médias grand public ne veulent pas écouter Mona Walter. Ils la qualifient de « controversée » et la plupart des Suédois se détournent de son message, qu’ils jugent trop effrayant.
« Les Suédois sont tellement convaincus que les lois suédoises s’appliqueront toujours dans leur pays. Mais demandez à n’importe quel Anglais s’il y a 30 ans, il aurait cru que la Grande-Bretagne aurait des tribunaux légaux de la sharia en 2018. Personne n’aurait cru que c’était possible. Si la Suède reconnaît les tribunaux de la sharia, les musulmans auront de nouvelles exigences, comme la permission de diriger leurs propres enclaves sans ingérence de la société suédoise. L’objectif final est que la sharia domine toute la Suède. S’il reste des Suédois blonds et aux yeux bleus, peu importe – ils seront tous derrière les niqabs et les burkas d’ici là. »
De nombreux commentateurs suédois disent que Leila Ali Elmi n’aura aucune chance de changer les choses puisque les députés suédois suivent toujours les ordres du parti. D’après Mona Walter, ils se trompent.
« Ce que les députés musulmans veulent, c’est changer les lois pour que les musulmans en Suède obtiennent l’autorisation de vivre selon la sharia. Ils veulent gouverner leurs propres régions sans avoir à obéir aux lois laïques de la Suède. C’est l’objectif à long terme, et l’Islam a beaucoup de patience. Comme on dit dans l’islam : ‘Vous avez les montres, mais nous avons le temps ».
© Piotr Stammers pour Dreuz.info
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