SKÅNE. [région de Malmö]
Un garçon célibataire de 17 ans [supposé être âgé de 20 ans] est soupçonné d’avoir violé une fille dans la maison familiale où il vivait. Lors de l’interrogatoire, il a déclaré que l’événement était légal dans son pays d’origine et que personne ne lui avait dit qu’il s’agissait d’un crime en Suède.
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Le jeune homme de 17 ans admet qu’il a eu des relations sexuelles avec la jeune fille, beaucoup plus jeune que lui, mais n’admet pas le crime. Il se justifie en expliquant que « quelque chose s’est passé entre deux enfants ».
Le garçon nie sa responsabilité.
[L’auteur] a admis l’événement dans une certaine mesure mais a déclaré qu’il ne savait pas de quoi il en découlait dans le pays [la Suède] en ce qui concerne le sexe et la cohabitation.
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Il semble également que, dans son logement en Suède [le lieu où il est hébergé], il est clairement expliqué les règles applicables aux relations sexuelles en Suède.
Au tribunal administratif, il a été avancé que, bien que le migrant ait avoué le crime, qu’il n’était pas au courant des lois en matière de relations sexuelles et que personne, en Suède, ne lui avait appris quelles étaient les lois et les normes en vigueur.
Le représentant [du violeur supposé] a fait valoir que le tribunal ne devrait pas entamer de poursuites, affirmant que le jeune homme avait bien réussi à l’école       et que ses progrès scolaires seraient compromis s’il était poursuivi.
La cour administrative ne partage pas ce point de vue, et a décidé que le cas du jeune homme devrait être traité avec effet immédiat. Le jeune homme de 17 ans pourrait donc être poursuivi pour viol d’enfant.
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L’enquête a également révélé des soupçons selon lesquels le jeune homme de 17 ans aurait en fait plus de 20 ans, et la peine serait alors plus longue.
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