Reema Iqbal affirme quâelle nâa rien fait de mal, alors quâelle est mariĂ©e Ă un combattant de lâEtat islamique et quâelle sâest rendue en Syrie avec sa sĆur.
Lâ Ă©pouse dâun djihadiste britannique, actuellement dĂ©tenue dans un camp de dĂ©tention se plaint: Les fish and chips (Plat phare de la gastronomie anglaise) et la NHS (LâĂ©quivalent de la sĂ©curitĂ© sociale) lui manquent, bien quâelle soit mariĂ©e Ă un combattant de lâEtat islamique et quâelle se soit rendue en Syrie.
Reema Iqbal, maman de deux enfants, ĂągĂ©e de 30 ans, a vĂ©cu quatre ans dans le califat et sâest mariĂ©e Ă un extrĂ©miste qui se vantait dâavoir abattu des «infidĂšles».
Elle souhaite dĂ©sormais rentrer en Grande-Bretagne, oĂč elle vivait autrefois Ă Canning Town, dans lâest de Londres, avec ses deux enfants -Ibraheem et Musa- dont le pĂšre est Celso Rodrigues Da Costa, ancien assistant commercial chez Harrods devenu djihadiste.
Lorsquâon lui a demandĂ© ce quâil lui manquait du Royaume-Uni, Iqbal a confiĂ© au Sunday Times: Les fish and chips et ses amis.
Elle a ajoutĂ© que le NHS lui manquait, affirmant que les normes mĂ©dicales en vigueur dans le califat Ă©taient sans rapport Ă la Grande-Bretagne.Les Ă©pouses djihadistes qui ont accouchĂ© avec ISIS ont Ă©tĂ© forcĂ©es dâavoir des cĂ©sariennes parce que, disent-elles, les hommes prĂ©fĂ©raient cela.
Elle a déclaré: «La plus grande partie de ma vie est détruite. Ils [le gouvernement britannique] se contentent de penser: «Oui, tout ce que nous avons entendu sur vous est vrai. »
« Mais ils ne font pas leur part pour venir me parler. »
Iqbal, ainsi que sa sĆur Zara et sa famille ont quittĂ© le territoire de lâEtat islamique avec dâautres Ă©pouses djihadistes il y a un an, quand elles ont Ă©tĂ© capturĂ©es par les forces kurdes et emmenĂ©es dans un camp prĂšs de Raqqa.
Quelques jours aprĂšs sa capture, Iqbal a eu les yeux bandĂ©s et a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e dans le camp de Roj, loin de sa sĆur.
Iqbal se plaint Ă©galement de sa vie dans le camp, expliquant au journal quâelle passe son temps Ă courir ne sachant mĂȘme pas oĂč elle se trouvait.
Iqbal se plaint Ă©galement « des autres femmes du camp », disant que beaucoup dâentre elles Ă©taient «vraiment Ă©nervantes». Iqbal veut maintenant pouvoir rentrer chez elle et faire face Ă un procĂšs, mais lorsquâelle a Ă©tĂ© interrogĂ©e, elle a refusĂ© de rĂ©vĂ©ler des dĂ©tails de sa vie sous ISIS et des raisons pour lesquelles elle sâĂ©tait rendue en Syrie.
Source : The Sun via fdesouche
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