Dans cette traduction d’un article de Zero Hedge, vous allez comprendre en quoi l’utilisation du terme « capitaliste » pour désigner tout système moderne de monopole est complètement erroné (digne d’un attardé communiste) et vous verrez le vrai sens de néo-conservateur, terme propre aux Etats-Unis et bancal pour qui voudrait le transposer en France. Désolé pour les demi-soraliens orientalistes qui l’utilisent comme synonyme de « va-t-en-guerre ». Bonne lecture à tous. Que les impuissants surassistés étatistes qui ne jurent que par l’état-nounou et que les rentiers médiocres se sentent libres de rager sur cette traduction. Je ne fais qu’entrouvrir par là le champ politique très étriqué de l’horizon mental français, pour que vous constatiez à quel point la droite n’existe pas en France.
Notez bien qu’à travers la critique du capitalisme, il y a quasi-systématiquement une critique de l’Occident et des titanesques apports occidentaux au monde.
Un des plus grands mythes de notre époque, c’est que l’Amérique serait un pays capitaliste.
Le Capitalisme est un système social dans lequel les droits de l’individu, incluant le droit à la propriété, sont reconnus et où toute propriété est privée. Dans une société réellement capitaliste, les gouvernements reconnaissent que les individus et les sociétés peuvent et devraient être en compétition pour leurs propres gains économiques, et que les prix des biens et des services sont déterminés par le libre marché. Le rôle du gouvernement dans les sociétés capitalistes est de s’assurer que les marchés fonctionnent sans intrusion et de protéger les individus de la fraude et/ou de l’utilisation de la force physique par les autres.
Le capitalisme n’est pas une question d’avidité. Le capitalisme est une question de liberté humaine, ou telle que nous l’appelons, de liberté personnelle. Comme Adam Smith l’a avancé dans Wealth of Nations, quand les individus ont le droit de poursuivre leur propre intérêt à travers les marchés, ils sont étonnamment bons à trouver des voies de s’améliorer non seulement eux-mêmes, mais aussi la société avec.
Dans Capitalism : The Unknown Ideal, Ayn Rand écrit :
La reconnaissance des droits individuels entraîne le bannissement de la force physique des relations humaines : fondamentalement, les droits ne peuvent être violés que par la force.
Dans une société capitaliste, aucun homme ou groupe ne peut initier l’usage de la force physique contre les autres. La seule fonction du gouvernement, dans une telle société, est de protéger les droits de l’homme, c’est-à-dire de le protéger contre la force physique ; le gouvernement agit en tant qu’agent du droit de légitime défense de l’homme et ne peut recourir à la force qu’en représailles et seulement contre ceux qui en font usage ; ainsi le gouvernement est le moyen de placer le recours à la force de représailles sous un contrôle objectif…
Dans une société capitaliste, toutes les relations humaines sont volontaires. Les hommes sont libres de coopérer ou non, de traiter les uns avec les autres ou non, comme le leur dictent leurs propres jugements, convictions et intérêts. Ils ne peuvent traiter les uns avec les autres que sur le plan et par le moyen de la raison, c’est-à-dire, au moyen de la discussion, de la persuasion et de l’accord contractuel, par choix volontaire pour un bénéfice mutuel.
Le droit d’être d’accord avec les autres n’est un problème dans aucune société ; c’est le droit d’être en désaccord qui est crucial. C’est l’institution de la propriété privée qui protège et met en œuvre le droit de ne pas être d’accord – et ouvre ainsi la voie à l’attribut le plus précieux de l’homme (précieux personnellement, socialement et objectivement) : l’esprit créatif.
Les Américains n’ont plus de droit de propriété. Vous pensez que vous l’avez ?
Essayez de passer une année ou deux sans payer le tribut au roi (via les taxes de propriété) et vous allez voir qui possède vraiment votre propriété. Le shérif local va vous expulser ; le gouvernement local ou étatique va saisir votre propriété et la vendre au plus gros enchérisseur ou à son copain favori.
Essayez de construire une structure sur votre propriété… ou même de rénover votre maison. Si vous n’obtenez pas les autorisations appropriées (approbation de vos plans, permis de construire et inspections), vous serez condamné à une amende et forcé de démolir votre structure. Si vous ne le faites pas, des agents armés du gouvernement envahiront votre propriété, vous agressant et vous incarcérant jusqu’à ce que vous vous conformiez aux exigences du gouvernement.
Essayez d’endiguer un ruisseau ou de capturer de l’eau pour un étang sur votre propriété. Vous obtiendrez la visite d’agents fédéraux représentant l’Agence de protection de l’environnement et le résultat sera des amendes, des frais de justice élevés et des visites possibles par des agents fédéraux armés qui vous escorteront de force de votre propriété et dans une cellule de prison.
Essayez d’élever du bétail ou de faire pousser certaines plantes sur votre propriété. À moins que vous ne viviez dans une zone agricole, vous aurez probablement la visite d’un «inspecteur» local ou fédéral qui vous ordonnera de vous débarrasser de vos animaux et / ou de déraciner vos plantes au profit d’autres approuvées par les autorités locales.
Essayez de vendre un produit que vous avez cultivé ou fabriqué. Vous serez obligé de respecter les règlements concernant la récolte, la production, l’emballage et la distribution. Vous serez obligé d’agir en tant qu’agent du gouvernement et de percevoir le tribut gouvernemental (taxes) que vous devrez ensuite transmettre au gouvernement – peu importe le temps et les efforts requis pour s’y conformer. Ne pas le faire entraînera des amendes et / ou l’emprisonnement. (…)
Le système vous dira qu’une fois entré en affaires, vous avez cédé vos droits individuels à la collectivité, et que toutes vos activités doivent être orientées vers le bien collectif. C’est la définition même de la force – la force du gouvernement, qui est l’anathème de l’échange volontaire et de la liberté individuelle. Le congrès fait passer des lois fiscales pour encourager et décourager des comportements.
Le gouvernement fédéral subventionne certains produits, ce qui fait grimper les prix et encourage les pratiques commerciales insensées qui dénaturent le marché. Il y a toujours des contrôles des prix des produits alimentaires datant de la Grande Dépression.
La Réserve fédérale, qui n’est pas une agence fédérale mais une banque privée, imprime de l’argent à l’infini, ce qui encourage le mal-investissement et fausse le marché. Il déprécie votre monnaie.
Voici ce qui est arrivé au peuple américain : les créateurs d’argent, la Réserve fédérale et le Trésor américain en tant que partenaires symbiotiques, créent de la non-substance (monnaie fiduciaire) et achètent (volent) de la substance avec.
Quelqu’un s’est-il demandé pourquoi «l’argent fédéral» ne s’effondre jamais ? Comme admis dans le témoignage du Congrès et dans les publications de la Réserve fédérale, les créateurs d’argent fédéral peuvent créer n’importe quelle quantité « d’argent ». Bien sûr, cet argent est de la non-substance fiduciaire. Ce sont des nombres imaginaires qui apparaissent soit sur des morceaux de papier vert appelés dollars, soit comme symboles sur un écran d’ordinateur.
Le mot clé pour décrire la non-substance fiduciaire est l’infini. Ce système d’argent imaginaire peut être créé à l’infini, à volonté. Le peuple américain (et le monde) pense que cette non-substance est de l’argent réel. C’est un exercice d’illusion incroyable et inimaginable qui est acceptée par l’esprit comme réel.
C’est le socialisme à sa création la plus parfaite et il fait exactement le travail du socialisme de transférer la richesse et l’épargne du peuple américain à l’état sans paiement (ndlr : par l’inflation et la création monétaire contrôlée par l’état socialiste).
Chaque écrivain, commentateur politique en Amérique se réfère aux États-Unis comme une démocratie du capitalisme de libre entreprise avec la vie privée et les droits de propriété individuelle. Nous vivons dans une fiction de liberté perpétuée par une corruption sémantique qui nous a fait évoluer vers le totalitarisme économique. La langue et les mots qui soutiennent une société libre ont pris le sens inverse.
Le système économique américain, et en fait le système économique mondial, est défaillant, et cet échec est attribué par beaucoup à gauche (et à droite) comme un échec du capitalisme. C’est à éclater de rire pour toute personne sobre.
Tous les gouvernements sont des fronts pour le capitalisme monopoliste, et le capitalisme monopoliste a de nombreux noms : le fascisme, le socialisme, le communisme et la démocratie. Les grandes entreprises vont promouvoir toute idéologie et philosophie connues de l’homme pour déguiser sa folie pour faire des profits. Mais c’est la même chose. Ce sont tous des systèmes immoraux qui utilisent le pouvoir du gouvernement pour exister et supprimer la liberté humaine.
Le capitalisme est le seul système moral. Ce fut le capitalisme américain du marché libre qui alimenta la croissance du moteur économique américain à partir des années 1800 et éleva le niveau de vie autour du globe, avant que le capitalisme monopoliste ne commence à contrôler de plus en plus le système économique américain à partir du milieu des années 1800, avant de s’accélérer après la création de la Réserve fédérale en 1913.
Le niveau extraordinaire de prospérité matérielle atteint par le système capitaliste au cours des 200 dernières années est un record historique. Mais très peu de gens sont prêts à défendre le capitalisme moralement exaltant.
Malheureusement, ce ne sont pas seulement les gauchistes et les ignorants qui s’opposent au capitalisme de libre marché. Dans tout forum de discussion où l’on discute du capitalisme vrai ou du laissez-faire, les «conservateurs» n’hésitent pas à dire que «nous devons avoir une certaine réglementation» ou «nous ne pouvons pas avoir un capitalisme sans entraves» (ndlr : c’est ici le vrai sens de néo-conservateur, terme propre aux Etats-Unis et bancal pour qui voudrait le transposer en France). En vérité, la plupart des soi-disant conservateurs sont vraiment des socialistes refoulés. Ceci prouve l’efficacité de la puissante propagande à laquelle nous sommes soumis.
Tout au long de l’histoire, il y a eu deux formes fondamentales d’organisation sociale : le collectivisme et l’individualisme. Au 20ème siècle, le collectivisme a pris de nombreuses formes : le socialisme, le fascisme, le nazisme, l’état-providence et le communisme sont ses variations les plus notables. Le seul système social à la mesure de l’individualisme est le capitalisme de laissez-faire.
Le retour du capitalisme ne se fera pas tant qu’il n’y aura pas de révolution morale dans ce pays. Nous devons redécouvrir et ensuite enseigner à nos jeunes les vertus qui permettent d’être des citoyens libres et indépendants. Alors et seulement alors, il pourra y avoir une justice sociale en Amérique.
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