(…) C’est une interpellation plutĂ´t houleuse Ă laquelle ont procĂ©dĂ© les policiers de la Bac, vendredi 1er avril, et cela n’avait rien d’un poisson. Le propriĂ©taire s’étonne d’entendre des bruits provenir de l’intĂ©rieur d’une maison qu’il vient d’acheter. Il appelle la police. Sur place les policiers trouvent un jeune homme qui squatte la maison. Il y recevait son amie qu’il a pourtant interdiction d’approcher après des violences conjugales. Le prĂ©venu, âgĂ© de 26 ans, au casier dĂ©jĂ bien rempli, rĂ©ussit Ă Ă©chapper aux forces de l’ordre. Pas longtemps. Ils le retrouvent près du domicile de sa dulcinĂ©e. Mais il n’a aucunement l’intention de faciliter la tâche des policiers comme le relate la prĂ©sidente du tribunal, Muriel Renard, lors de l’audience en comparution immĂ©diate : « Vous leur avez dit que vous n’aviez pas l’intention de vous laisser faire. Vous les percutez pour tenter de passer et donnez un coup de tĂŞte Ă l’un d’entre eux au niveau de la mâchoire. Vous ĂŞtes dans un Ă©tat d’excitation extrĂŞme ». Quand ils parviennent Ă le menotter, il ne se calme pas pour autant lorsque les policiers rĂ©ussissent Ă le faire rentrer dans la voiture. LĂ , il va enlever sa ceinture de sĂ©curitĂ©, continuer Ă se dĂ©battre, donner des coups de tĂŞte et s’en prend Ă la vitre arrière qu’il brise avec ses pieds. ArrivĂ©s Ă l’hĂ´pital, les policiers ne parviendront pas Ă le faire sortir du vĂ©hicule. Le mĂ©decin renonce Ă l’examiner en raison de sa « trop grande violence ». (…)
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