La communauté Facebook compte désormais plus de 2 milliards de personnes, et il est évident que la société Facebook ne devrait pas prendre autant de décisions relatives à l’expression et à la sécurité en ligne par elle-même. Le Conseil de surveillance a été créé pour aider Facebook à répondre à certaines des questions les plus complexes en matière de liberté d’expression en ligne : quels contenus supprimer, quels contenus laisser en ligne et pourquoi. […]
Tawakkol Karman fait partie des 20 premiers membres du conseil de surveillance
I’m proud of the diversity of Oversight Board Members For Facebook and Instagram, Our unique global perspectives across professional, cultural, political, and religious backgrounds and viewpoints are just as important as our work. pic.twitter.com/59RhcLIP96
— Tawakkol Karman (@TawakkolKarman) May 7, 2020
Tawakkol Karman à Paris, faisant le signe de ralliement aux frères musulmans
Tawakkol Abdel-Salam Karman, […] née le à Ta’izz au Yémen, est une journaliste, militante et femme politique yéménite, engagée dans la défense des droits des femmes, fondatrice en 2005 du groupe Femmes journalistes sans chaînes[1], et une personnalité politique, membre du parti islamique Al-Islah[2], lauréate du prix Nobel de la paix en 2011 […]. En 2011, certains Yéménites l’auraient surnommée « Femme de fer » et « Mère de la révolution ».
[…]
Pendant les manifestations de 2011, Tawakkol Karman organise des rassemblements d’étudiants à Sanaa (capitale du Yémen ndlr) pour protester contre Ali Abdullah Saleh et son gouvernement. Elle est arrêtée[4], puis remise en liberté conditionnelle le . Elle dirige un nouveau rassemblement le , où elle appelle à un « jour de colère » pour le [2]inspiré de celui de la révolution égyptienne, elle-même provoquée par la révolution tunisienne.
Le , elle est refoulée à l’aéroport international du Caire alors qu’elle vient apporter son soutien à Mohamed Morsi, qui a été renversé un mois plus tôt lors du coup d’État du 3 juillet 2013 en Égypte[5].
Le Congrès yéménite pour la réforme […], fréquemment dénommé Al-Islah, est le principal parti d’opposition au Yémen durant le mandat d’Ali Abdallah Saleh. Ses origines remontent au Front islamique, une milice affiliée aux Frères musulmans financée par l’Arabie saoudite pour combattre le Front démocratique national d’obédience marxiste.[…] Le parti possède également une branche armée.
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