Un individu qui agressait des passants avenue Frederic-Estebe, dans le quartier des Minimes à Toulouse, s’est retourné contre quatre policiers qui intervenaient pour le contrôler, vers 16h15 ce mercredi. Seuls trois d’entre eux ont été blessés.
En criant « Allah akbar », l’homme s’est jeté sur les fonctionnaires de l’unité d’intervention de la compagnie de sécurité et d’intervention (CSI) qui ont pris des coups mais sont parvenus à maîtriser l’individu. Cet homme a été arrêté. Trois policiers ont été blessés par des coups de pied et de poing. Avant l’intervention des policiers, quatre passants ont également reçu des coups.
« On était en train de discuter et il nous a sautés dessus. Il s’en est d’abord pris à mon fils puis il a tabassé ma fille. On a couru… », raconte ce père de famille, qui peine à trouver ses mots.
Pour une raison encore inconnue, l’individu né en 1975, s’en est pris à plusieurs passants en les rouant de coups et en hurlant « Allah Akbar ». Prises de panique, les victimes ont réussi à prendre la tangente pour rejoindre le boulevard des Minimes et alerter une patrouille de la compagnie de sécurité et d’intervention (CSI) de Toulouse. Les fonctionnaires n’ont eu à faire que quelques mètres pour tomber sur l’homme surexcité. Lors de l’interpellation, l’individu a continué à crier « Allah Akbar ».
Trois policiers ont été blessés au tibia, à l’épaule ou encore aux cervicales. Dépêchés sur place, les sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne les ont pris en charge. Quatre civils ont également été blessés par l’agresseur présumé. Deux d’entre eux ont été transportés à l’hôpital de Toulouse-Rangueil. On ne sait pas encore sur quel établissement de soins les fonctionnaires blessés ont été évacués.
Deux patrouilles de l’unité d’intervention de la CSI de Toulouse ont été envoyées en renfort sur place. Pour l’heure, très peu d’éléments filtrent sur le profil de l’individu interpellé. Il serait inconnu des services de police. L’agresseur présumé a séjourné en hôpital psychiatrique d’où il est ressorti en avril dernier. Et lorsque les fonctionnaires ont enfin réussi à le menoter, l’homme a fondu en larmes.
Source : La Dépêche
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