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#Toulouse Un réfugié agresse sexuellement une jeune fille mineure dans le métro

Alors qu’elle rentrait du collège avec ses camarades mardi après-midi, une jeune mineure de 15 ans a été victime d’une agression sexuelle dans la station de métro Jean-Jaurès, à Toulouse. L’agresseur est un homme grand et frêle, âgé de 22 ans. Il l’a d’abord collé dans l’escalator. Pourtant il n’y avait pas foule ce jour-là et l’adolescente a trouvé ça très curieux. Arrivée au bas de l’escalier, au niveau des commerces, la victime s’est éloignée pensant se débarrasser de l’individu. C’était sans compter sur la détermination de cet homme qui, d’un pas décidé, s’est dirigé vers l’adolescente et lui a touché avec sa main l’entrejambe au niveau du sexe par-dessus son jean.

Malgré son jeune âge, la victime ne s’est pas laissée faire. Elle n’a repoussé l’homme et son amie lui a mis une gifle. Après ça, les deux jeunes filles ont eu la présence d’esprit d’avertir les agents Tisseo qui ont intercepté l’homme. Placé en garde à vue et entendu par les enquêteurs de la sûreté départementale, il a été présenté jeudi au parquet et jugé vendredi.

Devant le tribunal correctionnel, Alain Moulis, ancien juge d’application des peines qui présidait l’audience de comparution immédiate pour la première fois, s’inquiète : «Votre geste était-il volontaire ?». «C’était une faute du moment, je ne me l’explique pas. Oui mon geste était volontaire. Je n’avais aucune motivation particulière, je n’ai même pas vu son visage», répond le prévenu.L’homme n’en est pourtant pas à son coup d’essai. Il est déjà connu de la gendarmerie et de la justice pour avoir commis des faits identiques le 14 avril à Cazères. Ce jour-là, il avait saisi la poitrine d’une femme. Il s’expliquera sur cette agression sexuelle devant le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens le 5 octobre.

Demandeur d’asile, lui et sa famille sont hébergés par une association. Marié et père d’un bébé de 10 mois, sa femme est présente dans la salle d’audience et le soutient. Le procureur Pierre Demonte se dit préoccupé. «Les faits sont d’une certaine gravité d’autant qu’ils sont commis sur une mineure de 15 ans, dans un espace public et en pleine journée. Pire encore, le prévenu ne donne aucune explication à son geste». Le procureur réclame 12 mois de prison avec sursis.

«Ce sont des faits désagréables. Je le sais d’autant plus que je suis une femme. Cet homme assume néanmoins son geste déplacé, devant vous et sa femme. Il doit être averti mais il a déjà compris» plaide son avocate, Me Anita Buzonie. Après délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à huit mois de prison avec sursis.

Source : La Dépêche via NQ


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