C’est un scénario sordide, digne d’un film d’horreur qui s’est écrit dimanche soir à Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. Un adolescent de 13 ans a été tué et démembré, son visage en partie mangé, alors qu’il se rendait chez sa mère, a appris 20 Minutes de sources policières. Le propriétaire de la maison, dont on soupçonne qu’il est son bourreau, a été tué par un policier adjoint qui fait aujourd’hui l’objet d’une enquête de l’IGPN, la police des polices.
L’affaire démarre vers 23h15 lorsqu’un homme appelle les secours, indiquant avoir aperçu dans un appartement de Tarascon un sac-poubelle dont la forme faisait penser à un corps. En arrivant sur les lieux, les policiers aperçoivent un homme prendre la fuite par le toit alors qu’ils forcent la porte. A l’intérieur, c’est une véritable scène d’horreur qui s’offre à eux : il découvre dans la cuisine, sous un sac-poubelle, un corps dont il manque le bras droit et la tête. Celle-ci est retrouvée dans un sceau dans la salle de bain. « Elle a été en partie mangée », précise notre source. De nombreux objets sataniques sont également retrouvés à proximité.
La victime se rendait chez sa mère
La victime, un adolescent de 13 ans, qui s’était enfui vendredi soir du foyer de Marseille dans lequel il était placé, a rapidement été identifié. Selon les premiers éléments de l’enquête, il se rendait vraisemblablement chez sa mère, qui habite à quelques numéros de l’appartement dans lequel le mineur a été retrouvé.
Le propriĂ©taire des lieux, Arthur A., 32 ans, très dĂ©favorablement connu des services de police pour des faits de violence et ayant effectuĂ© plusieurs sĂ©jours en hĂ´pital psychiatrique, a Ă©tĂ© localisĂ© peu avant 3 heures du matin dans le centre-ville d’Arles. RĂ©fugiĂ© dans une impasse, il a tentĂ© d’échapper aux forces de l’ordre en enjambant une grille avant d’être retenu par un riverain. Selon nos informations, un policier adjoint aurait nĂ©anmoins tirĂ© sur l’homme soupçonnĂ© de cannibalisme. MalgrĂ© l’arrivĂ©e rapide des secours ce dernier n’a pas survĂ©cu. « Il a pu ĂŞtre pris de panique, on connaissait la dangerositĂ© de cet homme », prĂ©cise cette mĂŞme source. (…)
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