(…) Onze jours plus tĂ´t, le jeune garçon avait Ă©tĂ© admis Ă l’hĂ´pital avec des symptĂ´mes rappelant ceux du Covid-19. PlacĂ© en quarantaine avec son père, l’enfant va finalement dĂ©cĂ©der deux heures après son admission dans le service des soins intensifs.
Les mĂ©decins ont d’abord pensĂ© Ă une mort liĂ©e Ă des causes naturelles. La famille a mĂŞme procĂ©dĂ© aux funĂ©railles de l’enfant avant de voir Cevher Toktas ensuite passer aux aveux.
« Je ne l’aimais pas »
Le dĂ©fenseur central de 32 ans, avec un total de sept matchs en première division, a expliquĂ© les raisons de son crime auprès des policiers. Cevher Toktas a ainsi justifiĂ© son acte par une crise de nerf incontrĂ´lĂ©e dans leur chambre d’hĂ´pital comme le rapportent plusieurs mĂ©dias locaux.
« J’ai appuyĂ© un oreiller contre le visage de mon fils qui Ă©tait couchĂ©. Pendant quinze minutes, je l’ai serrĂ© sans jamais le retirer. C’est quand il a cessĂ© de bouger que je l’ai relâchĂ©, a dĂ©taillĂ© le meurtrier auprès des autoritĂ©s avant de poursuivre. Je ne l’aimais pas. Je ne l’ai jamais aimĂ© depuis qu’il est nĂ©. »
La police a donc procĂ©dĂ© Ă une exhumation du cadavre de l’enfant pour pratiquer une autopsie et Cevher Toktas risque dĂ©sormais une condamnation Ă perpĂ©tuitĂ© après son geste.
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