La Grèce, devenue en 2019 la principale porte d’entrée en Europe pour les migrants, vit une « fatigue migratoire », a déploré ce jeudi 16 janvier à Paris le ministre grec adjoint chargé de ce dossier, demandant une « solidarité réelle » à la communauté internationale.
Après avoir été en première ligne lors de la crise migratoire de 2015, année lors de laquelle le pays a accueilli plus de 850 000 exilés, la Grèce a rompu l’an dernier avec l’accalmie migratoire en devenant le premier pays d’entrée européen avec 62 000 migrants.
Toute politique migratoire efficace
doit prendre en compte les inquiétudes et les craintes des communautés locales
, a estimé Georges Koumoutsakos, ministre adjoint de la Protection des citoyens, lors du Forum sur les migrations de l’OCDE.
Les mêmes personnes qui ouvert leur cœur et leur maison durant la crise de 2015, pour aider et accueillir les migrants et réfugiés, aujourd’hui, 5 ans après, ils ferment leurs portes et leur cœur. Soyons réalistes, […] il y a une fatigue migratoire. Ce fait doit être pris en compte
, a-t-il asséné.
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