Un projet milanais a dépensé au moins 15 millions d’euros au cours des trois dernières années pour aider les migrants à trouver un emploi, mais seulement 120 d’entre eux ont effectivement trouvé un emploi.
Le système de protection des demandeurs d’asile et des rĂ©fugiĂ©s (SPRAR) est un projet financĂ© par le gouvernement qui aide les demandeurs d’asile dans toute l’Italie. Ă€ Milan, il a consacrĂ© des millions de dollars en cours de formation, rapporte Il Giornale.
Les révélations sur le succès du projet interviennent après que la politicienne locale Silvia Sardone eut formulé une demande et estimé que les résultats du projet étaient très décevants, bien que défendu par des personnalités telles que le conseiller de gauche Pierfrancesco Majorino.
Un document signĂ© par Majorino rĂ©vèle que le projet visait Ă trouver du travail pour 414 migrants au total et a inscrit 162 migrants en stage en 2017, mais seulement 40 – soit 25% – ont Ă©tĂ© embauchĂ©s pour des emplois, le mĂŞme pourcentage qu’en 2016, alors que 32 embauchĂ©.
L’annĂ©e suivante, en 2018, 173 migrants ont suivi le programme de formation, mais seulement 52 – 30% – ont Ă©tĂ© embauchĂ©s.
Sardone a dĂ©clarĂ© Ă la lumière des statistiques mĂ©diocres qu’il Ă©tait «inutile» pour ceux qui prĂ©conisent un accueil illimitĂ© pour les migrants de s’opposer au dĂ©cret sur la migration du vice-Premier ministre populiste et ministre de l’IntĂ©rieur, Matteo Salvini.
«Pensez Ă©galement au fait que parmi les participants aux projets SPRAR, il y a Ă©galement des migrants dĂ©tenteurs de permis humanitaires, forme de protection qui a souvent Ă©tĂ© utilisĂ©e de manière abusive pour donner un document aux demandeurs d’asile et qui n’a Ă©tĂ© accordĂ©e qu’en Italie», Sardone ajoutĂ©.
Sardine a critiquĂ© les conseillers de gauche, affirmant que leurs idĂ©es d’intĂ©gration «ne peuvent exister que dans les contes de fĂ©es».
Source : Voice of Europe
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