Un réfugié syrien vivant en Allemagne s’est plaint sur les réseaux sociaux de ne pas pouvoir partir en vacances en Syrie parce qu’il avait «quelque chose d’important» à faire.
Le demandeur d’asile syrien Aras Bacho, qui a déjà écrit pour plusieurs publications, dont HuffPost, a déclaré qu’il connaissait au moins six Syriens qui s’étaient rendus d’Allemagne en Syrie en vacances.
«Il y a deux semaines, six Syriens que je connais sont allĂ©s en vacances en Syrie pour rendre visite Ă des membres de leur famille et se reposer. Votre pays natal vous manque et il est maintenant courant pour les Syriens de le faire! »Â
Vor zwei Wochen haben 6 Syrer, die ich kenne, Urlaub in Syrien gemacht, um ihre Familienmitglieder zu besuchen und bisschen Ruhe zu haben, vor allem von Deutschland. Man vermisst sein Heimatland und es ist mittlerweile Alltag, dass Syrer das machen! #Urlaub #Syrien
— Aras Bacho (@ArasBacho) 3 juillet 2019
Bacho s’est alors plaint de ne pas pouvoir partir en vacances et a déclaré: «Malheureusement, je ne pouvais pas partir en vacances en Syrie, car quelque chose de très important s’interposait et j’espère, très bientôt, rattraper ce retard. L’Allemagne est stressante et j’ai également besoin d’une pause.»
Ich konnte leider nicht nach Syrien in den Urlaub, weil etwas sehr Wichtigeres dazwischen kam, und ich hoffe es sehr bald, irgenwann in den Ferien nachzuholen. Deutschland ist stressig und man braucht auch irgendwie Pause. #Urlaub
— Aras Bacho (@ArasBacho) 3 juillet 2019
Les soi-disant réfugiés qui rentrent dans leur pays d’origine pour des vacances ne sont pas une nouvelle tendance. Dès 2016, des rapports allemands ont révélé que des demandeurs d’asile originaires de Syrie, d’Afghanistan et du Liban utilisaient l’argent des contribuables allemands pour financer leurs vacances dans leur pays d’origine.
L’Allemagne n’est pas le seul pays à voir des demandeurs d’asile prendre des vacances dans le pays qu’ils auraient fui. En Suisse, il a également été constaté que les migrants utilisaient l’argent des contribuables pour payer leurs vacances dans leur pays, y compris des Érythréens dont le pays est jugé si dangereux, que le gouvernement suisse refuse de les déporter.
Les commentaires controversés ne sont pas nouveaux pour M. Bacho. En 2016, près d’un an après les attentats sexuels du réveillon du Nouvel An à Cologne, Bacho a imputé de telles agressions à des femmes affirmant qu’elles ne devaient pas être seules la nuit.
«La plupart du temps, les femmes sont à blâmer d’être seul la nuit. D’autre part, les réfugiés devraient mieux se comporter », a-t-il déclaré.
Plus tôt cette même année, Bacho avait provoqué une controverse lorsqu’il avait demandé dans le HuffPost à l’Europe de commencer à afficher des panneaux et des emballages de produits en arabe afin d’aider les nouveaux migrants.
«En tant que réfugié, j’estime que les inscriptions sur les plaques de rue en Europe devraient être traduites en arabe. De même, les emballages alimentaires doivent être en arabe. Il devrait également être possible de passer des tests en arabe », a-t-il déclaré.
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