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Une écrasante majorité des demandeurs d'asile vit des prestations sociales et met en danger l'Etat providence

Les migrants trouvent-ils des emplois ?

On dit souvent que les migrants provoquent une croissance économique. On dit qu’ils profitent à l’économie et que, dans l’ensemble, une nation devient plus forte avec. Un article néerlandais publié par Elsevier en 2017 montre quelque chose de complètement différent : les migrants sont fortement surreprésentés parmi les chômeurs.

Les données – Les Pays-Bas

Les Pays-Bas sont un pays européen riche avec environ 17 millions de citoyens. Environ un demi-million d’entre eux survivent à l’aide sociale. En 2013, environ 2% des citoyens néerlandais d’origine comptaient sur ce type de bien-être.
Et les migrants ? Parmi ceux qui avaient obtenu l’asile aux Pays-Bas entre 2000 et 2010, moins de la moitié avaient un emploi en 2013. En outre, ceux qui avaient un emploi avaient pour la plupart des emplois à temps partiel simples. Ceux qui sont arrivés aux Pays-Bas en demandant l’asile comptaient beaucoup sur l’aide sociale, 39% de leur groupe recevant des prestations d’aide sociale.
Plus choquant : 70% des Somaliens dans le pays dépendent de l’aide sociale. Les immigrants non occidentaux représentent environ 10% de la population néerlandaise. Cependant, ils constituent 50% des bénéficiaires de l’aide sociale.

En Allemagne…

En Allemagne, plus d’un million de migrants sont arrivés au cours des dernières années, 2,8% d’entre eux ont un emploi. Cela revient à 34.000 sur 1.200.000. Comment ces nouveaux migrants maintiendront-ils le fonds de pension et le système de protection sociale sur lesquels le gouvernement compte?
Naturellement, il faut du temps pour trouver un emploi en tant que nouveau migrant. Néanmoins, même après 10 ans en Allemagne, seulement 60% des migrants avaient trouvé un emploi.
Les mêmes tendances peuvent être observées en Suisse.

Combien coûte un demandeur d’asile?

Aux Pays-Bas, 59 000 personnes ont demandé l’asile en 2015. Le coût total du traitement de ces demandes s’est élevé à 800 millions. Cela nous amène à 14.000 euros par demandeur d’asile. D’autres calculs, prenant en compte les coûts des avocats et des traducteurs, portent le coût à 27 000 par demandeur d’asile individuel.
Ces coûts ne comprennent pas les paiements d’aide sociale futurs ou de soins de santé. Ce sont des frais administratifs, juridiques et de logement pendant que leurs demandes d’asile sont en cours.

Conclusion

Les coûts sont clairs, mais non divulgués. Les avantages sont vagues et loués malgré un manque de preuves. Si nous voulons que la démocratie fonctionne, les gens doivent être informés des coûts et des avantages d’une décision. Les médias évitent ce débat. Ou pire, le débat est étouffé.
Surtout, ce que nous voyons, c’est que l’accueil des migrants ne résoudra pas les problèmes des gouvernements européens. Il ne paiera pas pour les pensions. Cela ne sauvera pas l’état providence. Le contraire a lieu. Le fardeau des prestations sociales est plus lourd et le chômage plus important.
En prenant simplement plus de personnes et en ayant une population croissante, le PIB augmentera probablement aussi. Cependant, le PIB a ses limites en ce qui concerne l’utilité. Un PIB croissant ne suffira pas si les prestations sociales augmentent plus rapidement.
Source : Voice of Europe


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