Une femme néerlandaise a été condamnée à une peine relativement longue pour avoir défendu une tradition néerlandaise pour les enfants, rapporte le journal De Telegraaf.
La tradition de Saint-Nicolas est extrêmement populaire aux Pays-Bas et équivaut quelque peu au Père Noël. Saint-Nicolas et ses assistants offrent également des cadeaux aux enfants en se déplaçant de cheminée en cheminée.
Mais après qu’une poignée d’extrémistes de gauche et de groupe pro-noirs a commencé à manifester et à recevoir une attention massive des médias grand public, la tradition est devenue controversée.
Ils considèrent les assistants de Saint-Nicolas, les black Petes, comme racistes, car ils utilisent du maquillage noir pour représenter la suie de cheminée. Au cours des cinq dernières années, la controverse est devenue problématique, car les groupes identitaires et les extrémistes de gauche menacent de recourir à la violence.
L’année dernière, Saint-Nicolas devait officiellement arriver dans la ville frisonne de Dokkum et le maire du travail de la ville a estimé qu’il était acceptable d’inviter plusieurs groupes d’action extrémistes à la fête des enfants.
Jenny Douwes, une femme, a décidé d’organiser une manifestation pour empêcher les groupes de troubler la sécurité de la fête. Mais la police l’a contactée et elle a immédiatement annulé son action.
Malgré le retrait de Jenny, son appel précédent avait eu pour résultat que 34 personnes bloquaient de manière pacifique les bus d’identitaires noirs sur la route menant à Dokkum.
Douwes, qui est considéré comme l’initiateur, a reçu six semaines de travaux d’intérêt général pour sédition et entrave au droit de manifester. Elle a également reçu une peine d’un mois avec sursis.
Comparée à d’autres décisions de justice, la peine de Jenny est extrême et le processus a même été qualifié de « processus politique » pour apaiser les groupes d’extrême gauche et d’identité noire.
Des peines moins lourdes ou similaires ont été prononcées pour : la participation à une organisation terroriste, la pédophilie et les violences graves.
Mais Jenny et le groupe ont reçu beaucoup de soutien du peuple néerlandais pour leurs « actions courageuses » de défense de la tradition néerlandaise.
Des initiatives de financement participatif ont rapporté des dizaines de milliers d’euros pour les essais et certaines ont même un label, Jenny «Jenny d’arc», du nom de l’héroïne française Jeanne d’Arc.
Source :Â voiceofeurope.com
En savoir plus sur Notre Quotidien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.