Une étude aux Etats-Unis montre que 88 % du personnel et 95 % des conseils d’administration des organisations de protection de l’environnement sont blancs.
Dorceta Taylor, une professeure en sociologie de l’environnement de l’University of Michigan, vient de publier plus tôt cette année une large enquête qui montre que très peu d’organisations actives dans la protection de l’environnement acceptent de donner des indications chiffrées sur leur diversité ethnique. Et que lorsqu’ils le font, celles-ci apprennent que le pourcentage de non-blancs parmi leurs cadres ou équipe est particulièrement faible.
Cette professeure de sensibilité de gauche a donné une interview à la revue Yale Environment 360 dans laquelle elle encourage ainsi les groupes d’intérêt verts : « L’une des choses qu’ils devraient faire est d’arrêter d’avoir peur des gens de couleur et de les rencontrer, d’interagir avec eux, de les cultiver et de commencer à les recruter. »
Dans son étude intitulée « La diversité dans les institutions environnementales », les conclusions demeurent sombres quant à une participation des minorités non-blanches aux Etats-Unis au mouvement vert. Parmi les ONG qui ont répondu à son enquête, 88 % du personnel et 95 % des conseils d’administration étaient blancs.
En réponse à une question de l’intervieweur, Dorceta Taylor n’exclut pas que certaines organisations actives dans la protection de l’environnement aient préféré ne pas répondre à son enquête parce qu’ils seraient gênées pour présenter leurs statistiques.
Source : GrandFacho
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