Deux professeurs de l’Université d’Etat de San Diego affirment dans un nouveau livre que les marchés paysans dans les zones urbaines sont des « espaces blancs » semblables à des mauvaises herbes et responsables d’oppression.
Pascale Joassart-Marcelli et Fernando J Bosco font partie d’une anthologie parue ce mois-ci intitulée « Juste assez vertes ». L’ouvrage, publié par Routledge, affirme qu’il existe une corrélation entre la « blanchitude des marchés paysans » et la gentrification.
« Les marchés paysans sont souvent des espaces blancs où les habitudes de consommation alimentaire des Blancs sont normalisées », écrivent les professeurs de la SDSU, a rapporté mercredi Campus Reform.
Les géographes affirment que 44% des marchés paysans de San Diego s’adressent à des « ménages issus de milieux socio-économiques plus élevés », ce qui augmente la valeur des propriétés et « [remplace] les habitants à faible revenu et les gens de couleur ».
Les auteurs affirment que les externalités négatives des « habitués blancs » formés sur les marchés paysans peuvent être gérées par « des mesures inclusives rééquilibrant nouvelles initiatives et stabilité des quartiers pour rendre les villes « juste assez vertes ».
M. Bosco et Mme Joassart-Marcelli n’ont pas répondu à la demande de commentaires de Campus Reform avant la publication.
Source : The Washington Times traduction fdesouche
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