Le dĂ©croissant Yves Cochet dans lâObs, propose dâinverser les allocations familiales et de les faire diminuer Ă mesure que la famille sâaggrandit : « Limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent Ă nos portes »
200 ans aprĂšs, le malthusianisme a toujours tort : Vers une sociĂ©tĂ© dâabondance durable
LâidĂ©e de lâappauvrissement inĂ©luctable de nos ressources nâest pas neuve mais elle a particuliĂšrement Ă©tĂ© illustrĂ©e par Thomas Malthus, auteur dâun ouvrage cĂ©lĂšbre sur le principe de population en 1798. Dans cet ouvrage, Malthus Ă©nonce que la population croĂźt exponentiellement tandis que la production agricole ne croĂźt que linĂ©airement. ConsĂ©quence : la famine Ă court terme. Solution : limiter la population.
Or Malthus se trompe et il suffit de regarder deux chiffres pour lâobserver : quand il Ă©crit son ouvrage, la terre compte environ 1 milliard dâĂȘtres humains, fort mal nourris. La mortalitĂ© infantile est effroyable, lâĂąge au dĂ©cĂšs est de lâordre de 40 ans. Elle en compte aujourdâhui 7 milliards et lâon meurt beaucoup moins de faim quâĂ lâĂ©poque. La mortalitĂ© infantile, y compris dans les pays pauvres, est en nette diminution. Depuis Malthus, la terre a Ă©tĂ© capable de nourrir 6 milliards dâĂȘtres humains en plus, et de les nourrir mieux. On peut discuter des erreurs de Malthus : notamment le fait que les humains, moins bĂȘtes que ne le suppose Malthus, rĂšglent souvent leur fertilitĂ© sur la disponibilitĂ© des ressources. Mais lĂ nâest pas lâimportant.
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