Le cas de Radouane Lakdim illustre la difficulté des services de renseignement à surveiller tous les radicalisés, explique Yves Trotignon, ancien agent de la DGSE.
Comment expliquer que les services de renseignement n’aient pas pu empêcher l’attaque ?
Nous n’avons pas les moyens humains pour suivre toutes ces personnes signalées. Surtout que l’expérience de terrain montre que ce ne sont pas forcément les têtes de liste des réseaux qui passent à l’acte. Il ne faut donc pas faire d’impasse : cela passe par une grille d’analyse plus fine et plus d’agents du renseignement affectés à cette surveillance. Ainsi, la volonté politique prime puisqu’elle seule peut décider de faire du contre-terrorisme une priorité nationale, pour y mettre les dépenses nécessaires.
Source : Nouvel Obs
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